ArGh
! Gniiiiiii ! Je viens de tester pour vous,
à l’instant, Tom Rockstone Pro Mission
2 : Guilde Of Assassins. Et c’était
pas une mince affaire.
On est en droit de se demander
pourquoi jouer à un Click-game me met
dans un tel état de nervosité
( d’ailleurs mon lecteur de CD, que je viens
de casser sous le coup de la colère,
se le demande aussi ) . La raison en est simple,
et cependant ne viendra qu’à la fin
de ce test. Ma grand mère m’a toujours
rappelé de ne pas mettre la charrue
avant les bœufs, et puis ca viendra ajouter
à ce récit une petite pointe
de suspens non négligeable si nous
voulons garder les lecteurs le plus longtemps
possible sur ce site.
Tom Rockstone 2 est donc la
logique suite de Tom Rockstone premier du
nom, lui-même sorti tout récemment
; Le peu de délai entre les deux sorties
m’ont amené à faire les suppositions
suivantes : soit Mehdi a fait les deux jeux
à la suite mais ne les a pas publiés
en même temps, soit Mehdi a fait ce
jeu juste après avoir sorti le premier,
et si c’est le cas je me dis que c’est mal
barré. Je pense tout de même
que ce soit la deuxième proposition
qu’il faille retenir : En effet, le peu de
différence entre les deux softs pourrait,
pour un esprit malveillant comme le mien,
éveiller en moi l’impression que tout
ca a été un peu bâclé.
Scenaristiquement, ce nouvel
opus profite d’un scénario original,
qui prolonge l’histoire du premier TR : votre
Boss, celui qui s’occupe de l’émetteur
radio, se fait buter par un inconnu. Rageur,
Tom (c’est vous ) Promet de venger son patron
et néanmoins ami ( situation qui vous
en conviendrez se fait de plus en plus rare
de nos jours ) . Ainsi, 3 ans après,
ton nouveau boss te prévient qu’il
y a du grabuge et que tu dois aller te battre...
Tom découvrira bientôt que les
trouble-fête sont trempés dans
l’assassinat de son Ex-patron.
Si l’on peut noter une amélioration
nette et bien agréable, c’est au niveau
visuel.. En effet, si l’on passe outre le
fait que les graphismes aient été
allègrement repompés un peu
partout, on est forcé d’avouer que
le tout flatte assez bien l’œil, et que certaines
scènes ( voir le port, dans le chapitre
2 ) nous présentent un tas de pixel
bien joliment ordonnés. Ce qui ne s’est
pas amélioré par contre c’est
le gameplay : les ennemis sont toujours aussi
horripilant à tirer super vite et en
même temps, et ils ont une fâcheuse
tendance à sembler venir d’une usine
à Rael-compagnie, puisqu’ils sont tous
pareils ; de ce fait, la difficulté
se trouvant largement rehaussée comparativement
au premier volet, on se retrouve en face d’un
jeu bien dur à dompter.
C’est là que j’ai cassé
mon lecteur CD. Début du deuxième
stage : quelques ennemis, quelques échelles.
20 minutes pour 100 tentatives. Argh, pouf,
n’a pu de lecteur CD. Je ne sais pas si Mehdi
a fait ca pour allonger la durée de
vie ( raisonnable ) de son soft, ou pour amorcer
un génocide de claviers par des milliers
de mains furieuses de gamers dépités,
mais dans les deux cas il a réussi
son coup. Revers de la médaille, le
jeu en devient insipide, insupportable, et
c’est pas demain que je me foulerais à
le recommencer.
Pour finir, je rappellerais
que TR2 possède deux autres menus de
jeux, à savoir un mode entraînement
totalement anecdotique ( qui ne doit être
là que pour faire beau, 3 ennemis à
tuer c’est pas vraiment... entraînant.
) , et un mode infiltration qui, s’il reprend
une scène du jeu normal comme cadre,
reste tout de même relativement intéressant.
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