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Le menu de tous les plaisirs ^^

La, je tiens avec EssaimE contre Kiki et le clan des patrons

rahhhh le patronat est toujours plus fort !

Mont daim : neige qui tombe, buée qui sort des bouches, et les bouches rient. Hem. Bref, pleins de details

On remet ca ! Ici en FFA, carnage au pompeux : pauvre Kiki !

L’arme Ultime de FS2 : la M-137, à 23500 Dollars

Héhé, C’est qui le boss de Clikmag ? hein ? hein ?
  Frendly Strike 2 - Télécharger
Version  : 1.0
Genre  : Carnage fraternel... fratricide
Auteur / Mail  : Lucas Sonzogni « The Calimero »
Site  : http://www.Friendly-strike2.fr.st
Taille : 8,69 Mo
Crée avec : Multimedia Fusion 1.5
Testé par  : Cybergamer
Date du test  : Le 30/12/03
 

Quand j’etais petit, je pensais que noel, c’était le 25 décembre, et qu’un bonhomme rougeaud et barbu viendrai déposer des cadeaux sous le joli sapin enguirlandé. Et bien non, décidemment, on m’a menti : le père noel est un fumeur de cigare, il transite par internet et il ne passe que le 30 de ce mois ; on lui pardonnera son retard en testant notre nouveau joujou pour nuits d’hiver chaleureuses, Friendly Strike 2.

On se rappelle encore de l’engouement qu’avait suscité le premier opus dans notre belle communauté, et au delà : de nombreux joueurs sont devenus, fait assez rare, voir quasiment inexistant pour un clik-game, de véritables fans de ce jeu d’arène sensiblement décalé, et aux dires de tous particulièrement bien réalisé. Je ne mettrai pas en doute leurs propos, n’ayant que très peu joué à ce soft, mais il ne m’avait pas, en tout cas, particulièrement marqué. C’est pourquoi je me suis lancé dans le test de sa suite avec l’espoir de ressentir le même plaisir que d’autres avant moi avait trouvé dans Friendly Strike premier du nom

Le deuxième du nom reste dans la même veine, c’est à dire un combat d’arène tactique et technique, bien que se voulant jouissif : sans caricaturer, il s’agit de 4 bonshommes qui se veulent du mal pour une raison inconnue, et qui se tirent dessus. Plus d’un an de développement a été necessaire à The Calimero pour nous pondre ce jeu, qu’il a manifestement voulu fignoler jusqu’au bout du moindre et presque insignifiant détail : c’est ce qui se remarque à la première partie, et ce sous tous les plans, aussi bien au niveau graphique et sonore qu’au niveau du gameplay, véritable colonne vertebrale de ce soft.

Voyons donc si le Bébé de Cali à le dos bien formé : on peut avoir d’autant plus peur d’un échec sur ce point, que beaucoup avant lui s’etaient cassés les dents à cause de la difficulté du genre ; en effet, en plus d’un travail d’équilibrage des armes et d’une recherche de maniabilité qu’on peut imaginer corsée, l’auteur s’est mit en tête de nous produire ces amis virtuels qu’on appelle communément « bots ». En clair, des personnages contrôlés par l’ordinateur, permettant de remplacer les copains absents. Nous voici donc devant une montagne qui nous aurai, avant la sortie de ce jeu, paru infranchissable. Or force est de voir qu’après quelques heures de jeu, on se rend compte pour notre plus grand plaisir que le défi est remporté haut la main : je m’explique.

Si la première partie éblouira quiconque s’essayera à ce soft, de par la qualité de sa finition et ses qualités graphiques indéniables, il se peut cependant que la deuxième le fasse déchanter : en effet, on se prend vite à regretter un viseur qui ne soit pas à la souris, et on finit par haïr ces foutus bots qui font rien qu’à nous faire exploser la tronche. Bref, on peste, on doute de sa propre intelligence en voyant qu’une autre, artificelle celle là, se débrouille mieux que nous, et on ressent, peut être, une certaine déception. Il serait hâtif, à ce moment de la découverte de Friendly-strike 2, de conclure à une maniabilité de mauvaise qualité. Car en effet, on n’est pas habitué à rencontrer dans nos cliks-jeux de tous les jours un soft qui ose proposer un veritable défi technique au joueur ; ceci sans doute parce que les jeux gratuits qu’on a pu rencontrer n’ont jamais eu l’ambition de captiver reellement, et ce dans la durée, ceux qui s’y essaieraient : n’oublions pas que gratuit rime souvent avec vite joué, vite jugé, vite jeté. Cali place ici la barre plus haut, avec l’intention de nous délivrer un jeu qui agirait comme une drogue, si je peux dire ainsi, c’est à dire qui arriverait à ne jamais lasser le joueur. C’est pourquoi la difficulté qu’on subit au départ, avec des premières parties forcément laborieuses et ce même avec des bots de difficulté faible, cette difficulté donc se revelera bien vite être ce qui assurera à friendly Strike 2 une durée de vie inégalée jusqu'alors, grâce à un intérêt sans cesse renouvelé.

Car finalement, avec un peu de perseverance, on finit par toucher les ennemis (ca vient assez vite ca, je vous rassure ^^) , puis par les tuer, et enfin par gagner des parties : si vous en êtes arrivés là, vous pouvez dire adieu à vos nuits de sommeil, à fortiori si vous avez le malheur d’avoir des amis à disposition pour venir se fritter avec vous. Car c’est ici que réside la force de ce soft, dans ce qui est clairement le plus ardu à faire ressentir au joueur : jouer une partie donne envie d’en jouer une deuxième, et le simple fait d’en parler avec quelqu’un vous fait y retourner comme par magie. Et vous n’êtes par près d’en sortir : en effet, non seulement les bots ont trois niveaux de difficultés, mais en sus la possibilité de former des equipes, et de jongler entre 2, 3 et 4 personnes dans l’arène de combat prolonge le défi à l’infini ; que celui qui vaincra dans un match en 40 points avec contre lui trois bots en difficulté rouge me lance la première pierre !

En plus des différentes configurations des joueurs, Friendly Strike 2 vous propose de voyager à travers le monde : les arènes vont de la jungle au château fort, en passant par l’espace intersideral ou encore l’egypte et ses pyramides mystèrieuses ; en tout, 14 zones, 14 lieux de joutes construits de façon à assurer une personnalité propre à chacun d’entres eux. Car le nombre d’arène n’assure pas forcément de renouvellement du plaisir de jeu, si celles-ci ne sont pas pensées de façon à faire varier les techniques de jeu ou encore les armes à privilégier. Or là, pas de doute, The Calimero, en bonne architecte, nous a produit des paysages qui, en sus d’être beaux (quoique certains d’entres eux sont moins agréables visuellement que d’autres) , recèlent des caractéristiques propres : ici, un stage labyrinthique et pleins de conduits, ou les shotguns sont de rigueurs ; la encore, des petits interstices où une arme de précision se révelera devastatrice. Des rumeurs laisseraient même entendre qu’il y aurai une ou deux arènes dissimulées au fin fond du soft, et qu’elles seraient particulierement délirantes... Bref, une richesse de gameplay à tous les niveaux de jeux qui n’a rien de factice : Tout est en nombre, mais tout reste de qualité.

Les nombreuses armes à notre disposition pour casser du copain vont dans ce sens : ici, pas de bluff, aucune ne se ressemble vraiment, et très vite on se rendra compte de l’importance du choix de l’armement. Celui-ci est classé en catégorie, voir parfois en sous catégorie (par exemple la categorie « automatiques » qui propose des sous catégories légères/lourdes).vous y trouverez de quoi calmer vos penchants sadiques, qui devront cependant être tempérés : car ici aussi, la technique et la strategie sont de rigueur ; il vous faudra gérer votre argent sur tout le long de la partie, et parfois meme en cas de retard sur vos ennemis, faire le choix de passer un tour en « kamikaze » (c’est à dire sans acheter d’arme) ,ce qui peut se révéler judicieux pour acheter un meilleur joujou au tour d’après. Sur ce point d’ailleurs, je ferai une critique qui relève plus du détail mais que je souhaite faire : Jouer en equipe avec un bot est, je trouve, à éviter, car une de leur faiblesse est une gestion des armes qui ne se fait pas sur le long terme. Soit, parfois ils ne depensent pas tout leur argent, mais ils ne sont pas capables de faire, par exemple, une stratégie telle que d’accepter de perdre un tour pour s’assurer un meilleur arsenal au suivant ; de plus, il manque ici une possibilité de leur donner des ordres simples, tel que « reste la » , « viens avec moi » ou « fonce dans le tas » par exemple. Ils se révèlent donc trop fougeux et indépendants pour pouvoir gérer correctement un combat en équipe, d’où ma préférence marquée pour le jeu en FFA lorsqu’on est tout seul.

Si j’ai parlé du gameplay pendant toutes ces lignes (et vous m’excuserez leur nombre) c’est bien parce que celui-ci crée réellement l’événement : pour moi, et ca n’engage que ma personne, il s’agit du jeu le plus riche et le plus profond en terme de gameplay qu’on ai jamais eu dans notre communauté francophone, voir même oserai-je dire, outre manche et outre atlantique. Après cela, le reste, ca n’est rien plus que du détail, du bonus pour nous donner avec tout ca une ambiance pêchue : des graphismes personnels de qualité avec des personnages pourvus d’une animation de très bonne facture (Eh oui, Cali s’essaye aux graphismes et ca lui reussit bien !) ce qui détonne du premier opus, et avec tout cela une bande son faites de Mod empruntés et de musiques créees intégralement par l’auteur. Celles-ci, très orientées electro, ne plairont pas forcément à tous (justement, parce qu’elles sont très electro) ; cependant, force est d’avouer qu’elles sont très reussies dans le genre et qu’il y a eu un veritable travail de recherche pour que chaque arène soit pourvue d’un Mod qui lui colle aux pixels. Et avec cela, d’excellents bruitages, particulièrement impressionnants au niveau de l’artillerie proposée, avec des armes possédant chacunes leur petit TaTaTa , leur Pan ou leur Boum bien à elles.

Au final, je suis ravi de n’avoir encore jamais mis de note maximale dans aucune catégorie d’aucun jeu testé auparavant, car sinon j’aurai eu bien du mal à ne pas aller au dela du 20 raisonnable pour certaines de celles qui figurent ci-dessous. Que dire, sinon que ce jeu restera une référence, et qu’il prouve à la clikteam, si toutefois il en est encore besoin, que leurs produits permettent à des anonymes de produire, avec un peu de temps et beaucoup de talent, des softs qui sont de véritables mines à plaisir.


En Bref :
DUREE DE VIE
20/20

Pour peu que l’on accroche, et c’est difficile de ne pas accrocher, la durée de vie de ce jeu est à peu près infinie. Si vous êtes fan d’action, enlevez même le «à peu près » ^^

GRAPHISMES
16/20
Des graphismes de qualité, dans un style plus ou moins réaliste qui colle très bien à l’esprit général du soft. Certaines arènes sont peut-être trop sombres ou un peu moins jolies que d’autres, mais l’ensemble reste largement au dessus de la majorité des softs cliks.
REALISATION
20 /20
Je n’ai rencontré simplement aucun bug, et c’est presque ahurissant au vu de la complexité de programmation évidente d’un tel jeu. On se laisse porter par un gameplay riche et sans faille qui s’installe, dès aujourd’hui et à mon avis pour lontemps, comme une référence.
SONS
17 /20

Un choix de musiques judicieux, quoique le style qui reste toujours très electronique pourra sembler manquer de diversité. Cependant, ca reste dans l’esprit du jeu et les Mods sont accompagnés d’excellents bruitages

NOTE
19/20

Friendly Strike 2 est la première grosse sortie de celles qu’on attendaient en cette année scolaire 2003-2004. Il semble bien qu’il sera très dur pour ses « concurents » de faire mieux en terme de fun et de durée de vie, bien qu’on leur, et qu’on nous le souhaite ! Au final, un jeu attractif, dans le sens aimanté du terme : un hit à ne pas manquer.

 

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