GTA Fuck City... Tiens ? Un GTA-Like, c'est pas trop répandu, ça peut être sympa, Grand Theft Auto, ce merveilleux soft où l'on incarne la racaille qu'on a toujours voulu être au fond de nous, violents que nous sommes ! Fuck City, mouais là l'imagination à pris un coup, mais soit, voyons ce que donne le jeu...

L'écran de titre arrive comme une pierre qui tombe en fin de chute [BOUM] malgré la présence de "Matrix présente". On peut directement remarquer que la scène est en vue de dessus, ce qui nous fait rappeller un GTA-Like des familles, jusque là tout va bien, on a un menu assez affreux sur la droite qui nous propose de jouer ou de quitter, et la boîte de mots de passe se trouve dans le menu en haut ! Jusque là le choix est restreint, alors à moins que vous ayez cliqué par inadvertance sur GTA Fuck City.exe cliquez sur "Commencer".

GTA Fuck City est décomposé en plusieurs missions, sur le thème de GTA the real one, c'est-à-dire qu'à pied, en voiture ou en moto (non non, vous ne pourrez pas descendre de votre véhicule) vous effectuerez plusieurs missions données par votre chef, comme tuer le caniche du chef ennemi, tuer 10 prostituées en 2 minutes, tuer 50 personnes en 5 minutes, conduire une voiture parmi les policiers sans mourir (parce que là les policiers sont assez américains dans le genre ça tire sur tout ce qui bouge), bref des missions assez variées quoiqu'un peu rares (7 missions en tout, plus le droit de se balader dans Fuck City une fois que vous avez fini le jeu).
Les premières missions sont à pied, 2 missions sont en voiture et le reste en moto.
On notera aussi la présence de plusieurs armes comme le pistolet, le fusil à pompe, un uzi et bazooka (peut-être ne suis-je pas perspicace mais je n'ai jamais vu la couleur de ces deux dernières...) on peut également se battre à mains nues.

Le jeu présente un taux incommensurable de fautes d'ortographes, nuisant à la compréhension du jeu (je vous rassure tout de suite il n'y a rien à comprendre), certaines fautes sont super sexy : "phusil à pompe" "l'himeuble" bref, je ne me moques pas, mais c'est dommage, il y aurait pu avoir un effort d'orthographe (putain, je dois lui dire la même chose que son prof de français ;op).
Bref, j'ai notamment appris que les Triades étaient la Mafia japonaise ^^
On notera également les indications en rouge de Matrix omniprésentes dans le jeu : "Interdit au moins de 10 ans" "Très violent" "Ne faites pas ça chez vous"... Je ne sais pas si c'est une note d'humour de la part de l'auteur mais bon, quand dans GTA Fuck City, on doit tuer 10 putes éparpillées dans la ville, avec une MOTO ! Je pense que nous ne ferons pas ça chez nous... Bref, ce sont pleins de petites choses qui nuisent au texte, et qui nous éloigne de plus en plus du "à-fond-dans-le-jeu" !

Niveau graphismes, c'est assez moche, ce sont pour la plupart des graphismes repris, mais le tout est assez cohérent. Pas grand chose à dire sur les graphismes, ce n'est pas beau mais ça ne choque pas non plus.

Il n'y a pas de très bonne prise en main, les véhicules et le personnage à pied sont difficiles à manier, et c'est surtout ça qui constitue la difficulté dans les premiers niveaux, on s'énerve à essayer de piloter une moto impilotable (ouioui impilotable), et puis les rebondissements contre les murs sont surréalistes (on part à 200 mètres en arrière, et croyez-moi dans la mission où l'ont doit échapper aux policiers, celà constitue une difficulté extrême...). Les musiques sont assez bien choisies, c'est du rock bourrin de temps en temps (j'ai reconnu du Sepultura) mais aussi quelques musiques de jeux vidéos, elle ponctue assez bien l'action tout comme les sons, pas trop présents (à part quand ça bugge... :/) là aussi ce n'est pas formidable mais ils rentrent bien dans l'ambiance du jeu.

Mais bon malgré tout, une fois les premières missions terminées, le jeu se termine facilement et on arrive à la fin, qui nous propose simplement de nous balader dans la ville de Fuck City...