Des remakes,
toujours des remakes... Ça pourrait presque
devenir lassant. Les marios, les sonics et
maintenant Wonderboy même y passe. Alors qu'en
est-t-il justement de ce Wonderboy, qui a été
publié suite à un crash disque malheureux ?
Qui n'a pas connu les joies des fastes années 90,
avec l'apparition des consoles, et plus particulièrement de la
filière Sega avec la Master System et son Alex Kidd mémorable ?
Il y avait Alex Kidd ... et Wonderboy bien sûr ! Si ce jeu a subit
différents portages entre la console portative petit écran et la
Master System, grand écran, il n'avait pas eu le droit à son
portage Click. C'est désormais chose faite grâce à WinderBoy Bobi.
Le scénario est simple, le jeu est une aventure
parallèle de l'original. Donc un nouveau scénario ! Vous dirigez
un humain qui doit sauver le monde des monstres à travers différents
environnements (Plaines, Déserts ...). Le héros doit tuer des Boss,
les uns plus gros que les autres... Et ce dans le même esprit que
les originaux...
La maniabilité du jeu est très bonne honnêtement.
On retrouve les sensations Master System. Bien sûr, le personnage
ne possède pas de mouvements hyper développés. Vous pourrez sauter,
marcher et frapper et c'est tout. Mais le gameplay est néanmoins
présent et bon. On s'amuse à poursuivre cette aventure qui n'est
autre qu'une copie conforme de l'environnement 90 au niveau ambiance.
La difficulté est croissante et devient vraiment difficile à la fin,
les ennemis sont variés et différents, tout comme les boss, les niveaux
bien montés... En fait certains niveau sont alternés dans la longueur
ce qui rajoute un petit charme. Parfois il faudra cavaler pour trouver
le Boss, parfois il faudra faire 3 petites scènes. C'est une réussite.
Le moteur personnel ne présente pas de "gros" bugs. Bien sûr, il y a
quelques bugs plus mineurs comme le fait que lorsque l'on appuie
simultanéments sur les deux flèches, le personnage bugge. Parfois,
des ennemis se fondent avec le décor. Il y en a un qui fait sourire :
il y a des moments ou les ennemis se prennent pour Mickael Jackson, et
vous font un Moonwalker que vous ne pourrez jamais imiter ^^. Mais
rien de dérangeant qui gâche le Gameplay. Après, il faut souligner
que le système de sauvegarde est tout bonnement absent ! Donc préparez
votre après midi entière si vous n'avez jamais joué au jeu car
recommencer depuis le début risque de vous arriver plus d'une fois ^^.
Heureusement, il y a des continues :)
Côté graphismes. L'auteur à testé le fait de
reproduire des graphismes d'époque. Les graphismes sont personnels
ce qui est une bonne chose en soit. Après, je pense que l'appréciation
se fera en fonction des personnes. Les fidèles nostalgiques trouveront
les graphismes réussis. Les autres trouveront les graphismes bien
évidemment dépassés. Difficile donc d'apporter un jugement objectif
dans ces cas-là. Personnellement, je suis un peu entre deux eaux ^^
car même si j'aime bien des beaux graphismes au premier abord,
je sais également apprécier des graphismes plus primitifs mais
variés et bien fondus. Et là, le résultat est pourtant bon.
Les environnements sont bien réprésentés à leur manière et il serait
dommage de condamner cette partie du jeu pour cela. Mais d'un autre côté,
ce n'est pas une beauté graphique en soi :)
La partie sonore est un peu dans le même style
que le graphisme et rejoint également la partie réalisation. Ce
n'est pas forcément beau à écouter. Les instruments utilisés sont
"primaires". Ce sont des Ding Dong enchaînés. Tirés de différents
jeux comme WonderBoy, Alex Kidd ... Pas de sons, ce qui est à déplorer...
En conclusion, WonderBoy :
the prophecy se révèle être un bon jeu, bien
prenant et bien difficile qui vous fera rager
quand vous perdrez et devrez vous retaper
tout le niveau, mais vous laissera un brin
nostalgique quand vous aurez terminé le jeu,
si nostalgique et satisfait qu'on attend un
nouvel opus :) Il faut cependant passer en
mode 256 couleurs pour éviter les saccades.
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