Trois fois. J’ai fini ce jeu trois fois, et ce n’est qu’après la troisième fois que je me suis décidé à en faire un test : en effet ce jeu n’est pas une production francophone, et je me suis demandé si, ne connaissant pas les autres jeux non-francais, celui ci méritait un article alors que les autres étaient peut-être bien meilleurs. Cependant ce jeu m’a plu, et c’est pourquoi je vous délivre son test en express.
Ahhh vive les zombies, la chair pas fraîche, le sang et la décomposition ! Vive la mort (dans la fiction) et l’adrénaline ! Vive aussi les scénarios qui tiennent sur une feuille de PQ et les énigmes bidons ! En termes plus simple, vive les survival-Horror bien faits. HM fait parti de cette caste là, et il a également l’avantage d’être un des seuls jeux en anglais qui me soit accessible, moi qui suis un cancre dans la langue de Shakespeare et de Mr Bean ( chacun ses références), et cela pour la simple et bonne raison qu’on ne se pose pas de question en massacrant une bande de monstres au pompeux.
Ne vous attendez pas donc à ce que je vous délivre le scénario, même très simple, dans son intégralité : J’ai cru comprendre qu’on dirigeait un type dans une baraque ou y’a des zombies, et qu’on recherche une fille. Du classique, du très classique, mais il va de soi qu’on ne va pas trop en demander à un Resident-evil Like, puisqu’il reprend le principe du scénario minimaliste de la série précédemment citée. Cependant, les deux phases scénaristiques qui ne sont pas inclues dans le jeu nous gratifient d’images fixes assez jolies, ce qui va pouvoir me permettre d’embrayer sur quelque chose que je saisis mieux que les mots : la partie graphique.
Ici Evil Empire a choisi pour son jeu d’utiliser la 3D isométrique, ce qui est judicieux mais pas toujours bien exploité : car si le personnage (pas mal animé) se déplace bien dans le décor (pas très original ni varié) , il n’en va pas de même lors des combats, qui se trouvent être desservis par une mauvaise gestion des collisions ennemis/héros : l’ennemi nous mord dès qu’il nous toucher, peu importe que ce soit au niveau de la tête ou des pieds ; c’est gênant au début, mais quand on s’y est fait ca ajoute une difficulté en plus qui n’est finalement pas négligeable. Côté graphismes, le tout se révèle assez honnête, avec une mention spéciale pour les boss qui sont particulièrement esthétiques (si l’on peut dire, parce que c’est pas des mannequins... ) . Je vous offre une petite image du premier boss à gauche, image n°2, pour vous faire une idée.
Maintenant, voyons ce qu’il en est au niveau du Gameplay : ici le petit poucet du Survival-horror ne s’est pas mouché du coude pour tout repomper sans remords sur son aîné, parce que ca sent le Resident Evil à plein bec : Les objets à ramasser qui scintillent dans le décor, les boites de munitions, même les sons doivent être tirés de là, c’est dire si le jeu est novateur ! Mais lui demande on d’être novateur ? Parce que finalement, le héros n’a qu’une arme, il se retrouve dans une maison qui n’a qu’une sorte de papier peint et tout juste 3 tables en bois comme mobilier, Les zombies sont tous des clones (qui a dit des clones de Mickeal Jackson ? ) , et pourtant, bon dieu d’bois, qu’est ce qu’on s’amuse ! Je me suis vraiment régalé à dégommer du décomposé pendant près d’une demi-heure, ce qui est une durée de vie raisonnable et pas du tout artificielle puisque la difficulté n’est pas surdosée, et je suis convaincu que bon nombre d’entre vous s’éclateront tout autant que moi dans ce jeu de massacre. Une dernière note positive, celle de la bande son de qualité, qui nous met bien dans l’ambiance recherchée : le stress, la peur, l’arrêt cardiaque ! ... j’exagère un peu là.
Pour résumer, rien de nouveau sous le soleil, mais Le jeu est bien climatisé, ni trop froid pour ne pas qu’on s’ennuie, ni trop chaud pour ne pas qu’on s’énerve : c’est les vacances, c’est le pied, alors ne boudez pas votre plaisir, téléchargez !
En Bref
Durée de vie
15
/ 20 :
Une grosse demi-heure de viscères qui voltigent, c’est pas mal d’autant que la rejouabilité est assurée : on a envie de s’y remettre quelques jours après l’avoir fini ( mon record : seulement deux vies de perdues sur tout le jeu, à battre ! )
Graphismes
14
/ 20 :
Honnête, puisque la 3D isométrique est bien rendue : cependant, le tout reste peu varié, mais ca n’est pas trop dérangeant : et puis il faut voir les boss, des bêtes de sexe !
Réalisation
13
/ 20 :
La programmation n’a pas dû être ardue, mais on ne note aucun bug dans le jeu sinon les collisions qui ne sont pas idéales. Au final, c’est bon sans plus.
Sons
16
/ 20 :
Les sons et musiques sont bien choisies et d’une qualité honorable : l’OST s’intègre bien au jeu et rajoute à l’adrénaline déjà présente.
NOTE FINALE
14
/ 20 :
Au final, on se trouve devant un jeu de qualité, qui ne vous fera pas vous évanouir d’extase mais qui a déjà le mérite de nous faire passer un bon moment en agréable compagnie : grooooarrrrrrrr !
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