J'imagine Matrix, rentrant chez lui après une dure journée de labeur... Après avoir raté son bus le matin, couru pour le rattraper à la station d'après, (mais manque de pot une peau de banane lui avait tendu un piège); après s'être fait engueulé par tous les professeurs et s'être pris une monumentale gifle par sa copine qui l'a surpris en pleine conversation sulfureuse avec sa meilleure amie; et enfin après avoir reçu un carnet de notes désastreux montrant son manque de travail et ses absences (et rajoutons une gifle du proviseur qui l'avait convoqué (pour lui mettre une gifle)), Matrix rentre chez lui... Fatigué, haineux envers cette société qui lui a gâché une journée qui aurait pu être si merveilleuse...
C'est alors que le concept de Massacrinter arrive sans prévenir dans son esprit de clickeur...
Vous l'aurez compris, Massacrinter est un simple jeu de bourrin conçu pour les bourrins, si une partie de ce qui est écrit en Introduction vous est arrivé (ou tout on sait jamais) alors vous pouvez prendre quelques secondes pour télécharger ce petit jeu sans prétention aucune...
Matrix est pas content et on le sait : après une présentation succinte (mais apparemment le style de présentation des jeux de Matrix ("Matrix présente...") nous arrivons sur l'écran-titre. Nous avons le droit à tout le bordel habituel : le choix entre "Nouvelle Partie" "Charger ou "Quitter", un didactitiel nous permettra même de nous y retrouver dans ce bordel de menu (3 choix dans un seul menu vous vous rendez compte ?) et Ô ciel lorsque vous voulez charger une partie, une douce phrase ("Va chier") vous informe que ce choix n'est qu'un leurre. N'ayant plus trop le choix à part quitter le jeu (pour ceux étant choqué par l'épisode de "Charger Partie") nous commençons une partie.
Nous arrivons directement sur un grand terrain ressemblant assez vaguement aux grands parcs qu'on voit dans les films américains (là où les héros promènent leur chiens). Il y'a même une piscine au centre... Le but du jeu ? C'est très simple :
Vous voici en possession d'un énorme désintégrateur qui va vous servir à détruire le décor ainsi que les personnages vivants dans ce parc... Oui oui c'est tout ! J'ai prévenu dans là-haut : "Défoulement éphémère".
Chaque personnage à sa propre animation, qui restent autant variées que le style des personnages. Notez qu'on pourra également détruire le décor (comprenez "on pourra également détruire les arbres").
Les graphismes sont faits mains et ne sont pas trop moches, ils collent bien à une ambiance été aux USA (tout est beau, tout va bien, les femmes sont chaudes et bien foutues), l'animation ne fait pas crier un rat mort (ouaip une expression comme ça !) mais le tout reste assez cohérent, du moment qu'on reconnait ce qui se passe et qu'on ne se retrouve pas avec des carrées énormes unicolore.
On retrouvera également des personnages connus comme le fameux tueur des Scream, et lui aussi on le reconnait...
Niveau musique, elles sont au nombre de 2, une pour le titre et une pour la scène du jeu. Elle est agrémentée de sons derrière (des dialogues de Terrence et Philipe de South Park). Le tout soupoudré des sons de désintégration (ce qui donne un bordel ambiant au bout d'un moment).
En Bref
Durée de vie
5
/ 20 :
On aurait préféré qu'il y'ait des sortes de Mini-Jeux, car même dans un petit jeu comme Massacrinter (donc conçu pour être court) il faut un minimum de Gameplay. On y joue peu et on y rejoue pas !
Graphismes
10
/ 20 :
Des graphismes moyens mais qui se reconnaissent, c'est un style graphique comme un autre, et il est très cohérent et c'est déjà pas mal !
Réalisation
8
/ 20 :
Pas beaucoup de programmation, et certaines animations sont hachées
Sons
12
/ 20 :
Peu de musiques mais bon, on voit pas trop où en mettre d'autres, certains sons en boucle derrière viennent donner un côté encore plus pittoresque au jeu. Rien à dire de spécial sur les sons.
NOTE FINALE
9
/ 20 :
La note traduit bien la nature du jeu, un petit jeu sans prétention. Si on est curieux on va le télécharger (sait-on jamais, peut-être aura t-il un effet défouloir sur vous ?) Bref, dans la lignée morale de GTA Fuck City, vous saurez à quoi vous attendre.
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