Marre des Mario-like ? La vue du plombier vous fais péter un plomb ? Vous faites des rêves sucre et miel où vous égorgez luigi et écarrissez la princesse machinchose ? J’ai la thérapie idéale pour vous : Beastees, ou l’histoire d’un jeu classique, et paradoxalement diablement original.
On aime tous les jeux de plateformes, ou presque : qui n’a pas bercé son enfance avec un des deux concurrents de toujours, à savoir mario et sonic ? Aujourd’hui, après les deux sus-cités, je vous propose de découvrir un nouvel ami : un ptit gars à tête ronde, coiffé d’un bob et qui ne quitte jamais son sourire ; c’est le héros de « Beastees » , ce qui doit également être son nom, mais comme je ne suis pas bien bon en anglais, je ne m’avancerai pas. Je vais faire pour vous le présenter un test que j’appelerai linéaire et introspectif. Mais non, c’est pas si compliqué que ça : je vais juste vous décrire l’evolution de ma vision du jeu au fur et à mesure que je l’ai apprivoisé. Car elle est farouche, la bete !
Au premier abord, on voit l’écran titre, et tout de suite après, sans formalité de scénario (ces saloperies pseudo-littéraires qui ne servent à rien, hum...) , on entre dans le vif du sujet, dans un costa-rica plutôt mignonnet : on se dit que c’est bien sympathique, mais que ca ne va pas casser trois pattes à un canard non plus. En effet, le tout est cohérent mais la musique midi peut agacer (je l’avais déjà entendue 10 fois dans d’autres productions) et on découvre un systeme de collision avec les ennemis plutôt caduque. Cependant, ce qui force à continuer, c’est l’atmosphère qui se dégage de l’univers beastees : ca sent la bonne humeur, le jeu qui s’assume en tant que petite production mais qui veut faire bien : et ca, on aime.
Et puis, finalement on se dit que, passé les premiers ennemis, le moteur est pas mauvais du tout : collisions avec le décor parfaitement gérées, tapis roulants et boite à ressort qui font leur boulot et prise en main plutôt agréable. Ca va, on ira pas se plaindre, on passe un bon moment. Surtout qu’après deux ou trois niveaux, on arrive au pays du fromage qui pue et tout ca se corse (jeu de mot !) . Nouvelle bonne surprise, les niveaux sont bien conçu, et nous proposent souvent plusieurs chemins différents pour arriver au bout de la zone : cette non-linéarité est particulièrement agréable et nous motive encore plus, une fois la première défaite essuyée, à reprendre du début.
Car oui, on reprend du début : 10 stages en tout dans le jeu (sans compter le boss final), et tout ca, à la manière de nos bons vieux jeux d’arcade d’antan, doit se finir d’une traite, puisqu’on ne profitera ni de sauvegardes ni même de mot de passe (et pas non plus de checkpoint dans les niveaux). On peut prendre ca pour un défaut au début, mais y’a pas à dire, comme le jeu se laisse facilement refaire et avec un plaisir sans cesse renouvelé, on finit par trouver ca normal, voir profitable : et puis on est d’autant plus content d’avancer, de passer de l’amerique du sud à l’europe, de l’europe aux states, des states aux pyramides et des pyramides à.... à... Ah non, ca je dis pas, mais je vous promets un dernier monde qui dépasse toutes vos espérances et vos pires cauchemars en matière de difficulté : on souffre, et c’est jouissif. L’effet beastees, quoi.
En Bref
Durée de vie
15
/ 20 :
Le jeu est plutôt long, et il ne se laisse pas finir sans résistance : comptez une dizaine de partie pour le finir, soit deux grosses heures au moins.
Graphismes
13
/ 20 :
Là aussi, c’est du bon. Bien sur on croise des soleils en rond jaune et des brique en carré marron, mais la cohérence du tout nous fait vite oublier ces quelques imperfections. On résumera en disant que l’atmosphère graphique est agréable et colle bien à l’esprit du soft.
Réalisation
16
/ 20 :
Des erreurs de collision qui se font bien vite oublier au profit d’une jouabilité simple et efficace : la construction des niveaux, très bien pensée, nous donne la gniack de continuer à progresser, sans jamais souffrir de lassitude. Efficace.
Sons
12
/ 20 :
Le point noir du jeu : certes les musiques vont bien avec les niveaux, mais c’est des midi ultra-connus, ultra-entendus et supra-rabachés. Les sons viennent souvent de mario, ce qui n’est pas toujours très joli. Cependant, ca n’est pas à couper les baffles non plus.
NOTE FINALE
14
/ 20 :
Beastees, c’est du (presque) tout bon : idéal pour passer quelques bonnes heures de détente, par tranche de 20 minutes de temps en temps. On remercie l’auteur pour ca.
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