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III - LE REPORTAGE PHOTO
Depuis la veille de la click-convention jusqu'au soir de celle-ci, Toad, Lightben, Cali, Artscoop et moi-même avons cohabités : voici le récit de 36 Heures délirantes, le tout en photo ! |
__chapitre 1____________________________
Une Arrivée Mouvementée
La Théorie : Tout le petit monde devait se retrouver à l'appartement qu'un ami m'avait prêté, vers 15 heures la veille de la Click-convention. Nous devions être à l'heure, nous retrouver facilement car tout le monde avait l'adresse et le numéro de téléphone pour me joindre. Ca aurait été pas mal qu'on s'en sorte comme ca... La pratique : J'arrive deux heures en avance à l'appart, jusque là tout va bien, je suis dans les temps : Dans 120 minutes normalement tout le monde devrai se retrouver At Home, au chaud et on pourrai faire connaissance. Cependant, au bout de 122 minutes 43 secondes, je commençai à m'inquiéter quand un coup de téléphone me surprend : c'est Toad au bout du fil, qui me dit qu'il est devant ma porte avec Cali et Lightben. Forcement, donc, j'ouvre la porte : personne. Je regarde bien dans le couloir, je n'entend pas un bruit... C'est le moment que les alizés ont choisis pour me prendre en traître : le vent s'engouffra dans la pièce de l'appartement par les fenêtres grandes ouvertes, ce qui eut pour fâcheux effet de me claquer la porte dans le dos, avec mes clés à l'intérieur ! Et, presque en même temps, comme pour me narguer, revoilà la sonnerie stridente du téléphone qui reprend. J'imagine Toad au bout du fil, et je me dis que décidément, cette journée commençai bien. (...) Au bout de quelques longues minutes, je me décide à me calmer et à descendre du 6ème étage où je me trouvai jusqu'a la porte d'entrée de l'immeuble, où devait se trouver mes comparses. Une fois en bas, je les vois surgir dans un vacarme de cris et de pas, en m'expliquant bruyamment, après m'avoir salué, un détail auquel je n'avais foutrement pensé : le numéro de l'appart, c'est pas le 9 tout court, c'est le 9 bis, il y a deux 9 dans la rue, et du coup ils étaient au 6ème étage de l'autre immeuble. Ah, tout s'explique ! A mon tour de leur faire un résumé de la situation : visiblement, ça les fait plus marrer qu'autre chose, et je vais donc sonner chez la concierge pour demander s'ils ont le double de mes clés pour rentrer dans l'appartement. (...) La concierge n'est pas là, c'est monsieur son mari espagnol en short fluo qui la remplace au quart de tour, en regardant la télé une bière à la main : il va voir si y'a des clés pour mon appartement, et constate leur absence dans son trousseau, youpiiii ! Cependant, en bon mec barjot, il m'informe qu'il y a une trappe qui mène du grenier sur le toit. Je lui demande où il veut en venir : "eh bah tu montes dans le grenier, tu prends une corde, un copain te tiens, tu la mets sur ta taille, tu monte sur le toit et tu descends jusqu'à ta fenêtre ouverte (oui je lui avais précisé l'ouverture des fenêtres pour justifier la fermeture de la porte)". Tout un programme, qu'après m'être rappelé le prix d'un serrurier parisien je me décide à entreprendre, avec l'aide du costaud présent, The Caliméro : à l'aide d'une échelle, nous atteignons le minuscule grenier, Cali se met en place, je noue la corde et je me lance, si l'on peut dire. Du toit, la vue est jolie sur le tout-paris, et je m'avance jusqu'au bord : je préviens Cali que je vais descendre, j'estime la distance à parcourir à environ deux metres, je prend appuis et je commence a glisser du toit jusqu'à la fenêtre, le tout en tremblant un peu. Au final, j'arrive au balcon, avec toujours mon partenaire qui me retient par la taille, me glisse dans l'appartement est crie victoire : j'ai pas vaincu le mont everest, mais c'est un début ! (...) Ca ne pouvait pas se passer seulement comme ça : car des policiers, alertés par des voisins de l'immeuble qui "avaient repérés des inconnus bruyants dans les couloirs" (Cf : Toad et Lightben qui hurlaient comme des boeufs au 5ème étage pendant que nous récupérions l'appart), avaient débarqués dans l'immeuble. Ils me croisent au rez-de-chaussée avec une corde et une échelle dans la main, Cali et moi couverts de poussières, et nous prennent visiblement directement pour des suspects. Après nous avoir informés du pourquoi de leur visite, ils nous demandent si c'étaient nous les fouteurs de bordel, et nous leur assurons que nous ne voyons pas de quoi ils parlent... Jusqu'à ce qu'on comprenne qu'ils cherchent Toad et Light, et nous montons avec eux. Ils s'arrêtent au 5ème étage, contrôlent l'identité du suspect Lightben (Toad était remonté au 6ème), mais sa coupe de cheveux surfeur le sauve de la garde à vue et on nous laisse rentrer, enfin, dans notre nid douillet. PAS TROP TÔT ! |
La Folle aventure de la Click-Convention, avec dans les rôles principaux : ARTSCOOP... ...TOAD... ...LIGHTBEN... ...THE CALIMERO... ...ET MOI
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Dossier rédigé par Cyb, avec des photos et des illustrations de Lightben et Toad