Introduction
:
Dans la lignée
des « agent rico » et
des « tom rockstone »
( bien que j’ai l’impression que comparer
le jeu testé à ces exemples
n’est pas une bonne idée )
, voici Projet Alpha, un projet sorti
en version alpha, ca n’s’invente pas.
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Les amis, fini les ballades
dans les champs, les petites fleurs et les
lapins blancs : voici venir un drole de garçon
à la chevelure de hérisson,
qui n’a de mignon que le nom. Owin, c’est
le sien, est le héros de Projet Alpha,
et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il
en a dans le caleçon ; grâce
à lui, carnage intensif et fun omniprésent
au programme.
Il y a dans ce banc d’essai
deux points que je ne traiterai pas, le scénario
et la bande-son. Pourquoi ? Parce que je suis
un fainéant ? Parce que je suis sourd
ou que je sais pas lire ? Rien de tout ca,
juste parce que aucune de ces deux caractéristiques
ne sont présentes dans la version démo
du jeu : le scénario, c’est pour l’instant
trois phrases au cours du jeu : « il
faut que je sorte d’ici » , «
merde, des mines » et puis... euh...
Ah non, juste deux phrases. Quant au son,
niet, pas un bruit de balle, pas un seul hurlement
de douleur, même pas un pet de mouche,
l’OST s’est perdue en route et ne nous sera
livrée que dans la version finale.
Maintenant, il reste à
espérer que la réalisation,
la durée de vie et les graphismes soient
valables pour rattraper le vide sonore et
scénaristique. Rassurez vous, les gens,
c’est le cas, et on oublie bien vite les deux
points absents pour se régaler avec
ce que Jay nous offre :
Graphiquement, ce jeu est
un monstre : Pas un pixel de trop, tout est
parfaitement fignolé, et de ce fait
les décors comme les personnages sont
super classes. Il faut voir de plus les traînées
de balles lorsqu’elles sont projetées,
ou les traînées de sang lorsque
lesdites balles arrivent à destination
! Certes le style de graphisme n’est clairement
pas tourné vers le réalisme,
mais la griffe de l’auteur est réellement
magistrale, puisqu’il réussit à
nous flatter l’œil durant tout la ( longue
) durée de la démo. Car celle-ci
se finit moins vite que la plupart des jeux
de la clik-communauté, même ceux
qui sont complets ! Si vous avez rendez-vous
avez votre gonz’ dans une demi-heure, ne vous
attelez pas à Projet Alpha tout de
suite, parce qu’il faudra bien une heure pour
venir à bout de la première
partie des aventures d’Owin.
Maintenant, voyons si la
réalisation tiens le coup. Ici, on
constate avec plaisir que Jay a associé
avec Brio une programmation sans tache et
un fun incroyable : De la construction des
niveaux aux collisions en passant par la progressivité
de la difficulté ou encore par les
déplacements du personnage, TOUT est
parfait. C’est un bonheur de voir qu’il existe
des jeux dans la communauté qui possèdent
une si bonne finition et qui sont si bien
pensés. Les armes d’Owin, particulièrement
destructrices, sont originales et stylisées,
à l’image de la tronche de leur utilisateur
d’ailleurs, et les projectiles qu’elles envoient
sur les vilains-méchants-pas-beaux
n’ont jamais la mauvaise idée de disparaître
en cours de route, de rater l’ennemi alors
qu’on a visé correctement, ou encore
de produire tous les autres bugs auxquelles
on a droit constamment. Les décors
ne se fondent pas dans le personnage, personnage
qui lui ne se bloque jamais dans une plate
forme, bref, que du bon, médaille d’or,
chapeau Bernard, il est vraiment phénoménal,
on est les champions.
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