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J'aurais bien vu "Mortal Fire of Death" moi.


"... Et en passant tu me ramene un panini fromage !"

Regardez moi ces trouillards fuir devant mon monte-charges !


 

  Metal destruction 2
Version  : Démo
Genre  : Metal-Slug Like
Auteur / Mail  : Matthieu R
Site  : aucun
Taille : 3 Mo
Crée avec : TGF
Testé par  : EssaimE
Date du test  : 25/03/04
 

Introduction :
Il y a quelques temps déjà, notre ami Cybergamer s'enervait sur un Metal-Slug Like, Metal Destructon, et en profitait pour agrandir la palette des notes de Clikmag, et pas en bien malheureusement. Aujourd'hui sort sa suite, ou plutôt la démo de sa suite, sobrement nommée Metal Destruction 2. Une occasion de renverser la vapeur ?

La première impression n'est en tout cas pas très bonne. Et je ne parle pas du jeu là: l'installation est tout simplement un bordel sans nom. Un zip avec un installateur qui lui en installe deux (ou trois) qui, enfin, installe le jeu, il faut oser. Après cette épreuve de force pour les nerfs, on peut enfin cliquer sur notre petite icone TGF adorée (hum). Place à l'écran titre, modèle de sobriété. On notera le magnifique franglais "press entrer" , déjà culte, et la police rouge sur noir. Enfin on a vu pire, et n'oublions pas que c'est une démo (c'est que j'en perdrais toute objectivité moi, surement à cause de l'installation). Passons.

La scene d'introduction qui s'offre ensuite a nous nous rappelle douloureusement le premier episode, c'est à dire un mix entre graphs persos pas dégueus et graphs rippés tirés de tout et n'importe quoi. Le resultat à l'écran, s'il n'est pas à se précipiter aux toilettes, est quand même un exemple parfait d'impersonnalité. N'oublions pas les dialogues croustillants: "Ya des gens zarb ils ont pris des otages, va leur pêter la tête !!" "Okay chef ! ". A priori soit le héros du jeu est extralucide, soit il connait les codes d'un jeu d'action et sait que tout premier niveau se passe dans une jungle épaisse et peuplée de méchants pabos. Bref, on retrouve notre héros aux cheveux blancs dans un hélicoptère (tiré de Metal Slug) accompagné d'un son prise de tête et qui, etonnament, se prend un missile anti-aérien sorti de nulle part dans la face (les Etats Unis doivent être dans le coup). Heureusement, un parachute qui trainait par là permettra à notre Sean Connery de s'en sortir sans dommages. Fin de l'intro.

Je dois avouer qu' arrivé à ce point du jeu (donc 43 secondes depuis le lancement), j'étais déjà pret à quitter le jeu. Le faux écran de chargement, pas mal réalisé mais foncièrement inutile qui suivit ne fit qu'attirer un peu plus ma souris vers la petite croix rouge. Heureusement, le jeu commence et la première impression s'améliore. Même si on reste en terrain connu (graphs tirés de partout donc), une certaine homogénéité s'en dégage et, surtout, pas de trace de graphismes de Zeb.
Il y a plus discret qu'une arrivée en parachute, et les multiples ennemis - clonés - qui vous attendent sont là pour vous le prouver. Heureusement, vous avez votre fusil à pompe sous la main. Que le carnage commence !

Le jeu se rapproche donc plus d'un Metal Slug qu'un Rico, c'est-à-dire qu'ici, un pruneau suffit à envoyer le méchant en orbite. A priori plus facile, surtout que votre arme de base est illimitée. Tant mieux serait-on tenté de dire, car malheureusement le même constat se pose pour votre personne: une balle et hop ! C'est fini. On a alors deux options: soit on evite les balles et on se la joue stratégie, soit on fonce dans le tas et on cartonne tout ce qui ressemble à un etre humain. Le choix est vite trouvé, quand on voit les cars d'ennemis qui arrivent par la droite ou en parachute. On avance, on tire, on lache une bombe pour faire son petit effet, et la plupart du temps on meurt sans savoir pourquoi. L'auteur semble avoir écouté les conseils des joueurs et, au lieu d'atterir au meme endroit comme auparavant, on atterit un peu derriere. Pratique quand on a laissé trainer des ennemis... On note les différentes armes cachées dans les caisses, toujours agréable même si ca ne sert qu'a ne pas lasser le joueur (les ennemis mourant de toute façon en un coup), le fait de pouvoir tirer en l'air (utile pour les parachutes), les ennemis cachés en hauteur et qui lancent des bombes, l'apparition d'un véhicule (un monte charges, utile dans la jungle pour transporter les régimes de bananes) dans le deuxieme niveau, assez rigolo car il permet d'allumer ses ennemis en se grillant tranquillement une cigarette.

Dans l'ensemble, on note un effort de la part de l'auteur pour rendre son jeu plus fun: les bugs sont toujours là, mais ils n'empechent pas de s'amuser un peu (un peu oui, deux niveaux c'est court). Bien sur, on tiquera sur le moteur plates-formes de base de TGF, sur le saut qui vous bloque la vue en bas, sur le fait de mourir pour rien, sur les faux écrans de chargements, sur la banalité abyssale de l'histoire ou sur le manque d'infos sur les touches (espace pour les bombes et bas pour monter dans le vehicule). Mais on pourra aussi apprecier les animations marrantes des ennemis (qui rigolent quand vous mourrez), sur l'aspect bourrin bien réussi (mais qui ne suffira peut-être pas à être interessant un jeu entier) ou sur la multiplicité des armes. Ca reste basique, ca ne revolutionnera pas le petit monde click, mais on s'amuse, et finalement c'est tout ce qu'on demande à un jeu.



Conclusion :
Si Metal Destruction premier du nom était loin d'être bon, sa suite semble déjà plus interessante. Si l'auteur continue dans cette recherche de fun (plus de véhicules, plus d'armes, plus d'enemis différentes), on pourra alors s'attendre à un bon jeu en version finale. Il ne reste plus qu'a esperer très fort que l'auteur inclue ce qui manque dans la plupart des Metal-Slug-Rico-Rockstone Like: l'originalité.

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