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Images |
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L'écran
titre du jeu, qui détonne du reste de
l'univers graphique
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Et
voilà le "ingame" !
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Je vous
présente ma maison. Coquette, non ?
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Les
phases de combats, bien réalisées mais
parfois lassantes
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Ahhh !
J'ai toujours rêvé de devenir flic !
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Flannville
- Télécharger
Version
|
: |
1.0 |
Genre
|
: |
Mélange
Online des Sims et de MMORG |
Auteur
/ Mail |
: |
Scott
Cawthon |
Site |
: |
aucun |
Taille |
: |
15,8 Mo |
Crée
avec |
: |
MultiMedia
Fusion 1.5 |
Testé
par |
: |
Cybergamer |
Date
du test |
: |
Le
24/01/04 |
Il arrive
de temps en temps qu’en allant clicker de l’autre
côté de la manche, on tombe sur des petites
perles de création amateur : Flannville
a tout du rubis de 50 Kilos, ce jeu ayant pris
le pari d’aller toujours plus haut dans les
différentes facettes de la création ; D’où
un jeu Online, mélange étrange entre une
simulation de vie et un jeu de rôle, le tout
dans des décors en fausse 3D, bref, une
véritable prouesse. Il ne me reste plus, en
véritable esthète, qu’à aller creuser
sous cette surface si lisse pour en chercher
les défauts : et ils sont bels et bien
là. Chronique d’un jeu qui va susciter
polémique.
Je me demande bien combien d’heures ont
été nécessaires à l’auteur pour
réaliser un jeu entièrement jouable en
réseau Tel que Flannville : combien de
temps il a du tester le tout pour en traquer
les bugs et combien de temps lui a pris la
réalisation en fausse 3D du jeu. En tout cas,
les heures qu’il a du y passer se ressentent
dès le lancement du jeu ; Après une
jolie entrée en scène que vous pouvez
admirer en image 1, on lance une nouvelle
partie et, à peine quelques secondes plus
tard (le temps de se choisir un nom et une
bouille) nous voici au cœur de l’action.
Enfin de l’action, c’est beaucoup dire :
le concept de ce jeu n’autorise pas un
gameplay qu’on pourrai appeler tendu. L’idée
de Flannville, c’est plutôt d’évoluer
dans un monde virtuel et d’y faire son trou.
On y trouvera des minijeux pour gagner de l’argent,
lesquels vous permettront une fois un petit
pécule amassé d’attaquer les choses sérieuses
en devenant propriétaire d’une maisonnette.
L’objectif suivant ? Et bien il n’y
en a pas vraiment : pas de but direct
dans ce jeu, sinon d’être le plus riche, le
mieux logé et le plus fort au combat de tous
les ptits gars qui s’installeront dans
Flannville -je devrai même dire dans LES
Flannville, puisque l’auteur a prévu des
villes auxiliaires en cas de surpeuplement, ce
qui est déjà le cas d’ailleurs. Pour être
" the best of the best " ,
il vous faudra évoluer d’abord socialement
en discutant sur le mini-chat, en aidant les
gens ou en leur envoyant des mails, puis aussi
financièrement en gagnant de l’argent et en
ornant votre maison des objets les plus
originaux possibles, et enfin évoluer dans la
puissance de combat, ses tâches étant liées
entres elles : en effet, plus votre
maison sera belle (et surtout originale, avec
des items rares et corsés à trouver) et plus
votre puissance " de
base " (c’est à dire sans tenir
compte de l’évolution de l’expérience)
au combat sera forte ; Par exemple, selon
le fauteuil que vous aurez, votre technique d’attaque
sera différente, et selon vos rideaux ce sera
votre magie qui sera transformée. Et comme
tout est bien organisé, faire des combats
vous permettra aussi de trouver des
fournitures pour votre " Sweet
home " . Bref, vous avez compris, il
s’agit d’un sims-like online avec une
touche de MMORG assez marquée, ce qui nous
donne en mélangeant le tout un concept ma foi
très original.
Si on comprend vite comment vivre
décemment dans ce petit monde, on ne peut
cependant pas dire qu’on s’y trouve comme
un poisson dans l’eau : en effet, comme
me l’a soufflé The Calimero hier soir quand
nous discutions (disputions plutôt) du jeu,
celui-ci a tout d’une forteresse de béton
bâtie sur du carton : Les décors ont
été foutrement bossés, et pourtant, même
en aimant leur style ce qui ne sera pas
toujours le cas, force est d’avouer qu’ils
manquent clairement d’homogénéité :
passer du monde mignon de Flannville à un
mini-jeu futuriste clairement réaliste, ça
pourra en choquer plus d’un. Au delà de
ça, la maniabilité est également, du moins
au début, difficile a dompter : La vue
très zoomée qui a été adoptée ainsi que
la pseudo 3D vue de haut ne vous facilitera
pas les déplacements, et vous pesterez plus d’une
fois en vous prenant tel ou tel décor... En
plus de ça, les temps de chargement sont
pénibles quand on entre dans une maison (mais
cela doit plus tenir de l’extension MOO, qui
gère le mode online sous MMF, que d’une
erreur de programmation de l’auteur) et les
minijeux comme les jobs proposés ne seront
pas du goût de tous. Reste que tous ces
petits défauts cumulés et ajoutés à d’autres
que je ne citerai pas (vous aurez le temps d’y
trouver les vôtres !) donnent un
arrière goût de forme bâclée, ce qui
tranche franchement avec un tout original et
de qualité, notamment un gameplay qui semble
être particulièrement profond.
Car là ça sera aux goûts et aux couleurs
de chacun : la mayonnaise ne prendra pas
avec tous, d’abord à cause du genre, et
puis plus graves à cause de toutes les
petites coquilles de réalisation qui pourront
en irriter certains. Mais alors que certains s’insupporteront
de ces défauts, d’autres les oublieront
pour se plonger corps et âme dans une
aventure vidéoludique nouvelle, jamais aperçue
jusqu’alors dans notre monde click :
car cela reste très jouissif de pouvoir
communiquer avec les autres, de former des
équipes pour aller au combat ou encore de
prendre un Job qui vous fera contrôler les
agissements des autres. Chacun est impliqué
dans le monde proposé et interagit sur les
autres, et ca, y’a rien a en redire, c’est
vraiment le pied.
Alors, c’est à vous de choisir votre
camp : si vous n’accrochez pas, vous
risquez de jeter, de rage, ce jeu à la
corbeille virtuelle. Mais, dans le cas
contraire, il se pourrai bien que vous passiez
(comme moi) des heures et des heures dans
Flannville, à évoluer votre personnage et à
côtoyer divers personnes de diverses
origines, à aller rendre visite à un de vos
potes internaute qui habite à la maison 14,
bref à y vivre une deuxième vie passagère,
ce qui assure au soft une durée de vie
importante (à condition bien sur qu’il y ai
encore et toujours d’autres joueurs
connectés, ce qui est peut-être le risque de
ce genre de jeu) . En tout cas, si un jour
vous passez par Flanville 2, allez voir la
jolie maison rose, celle portant le numéro 5,
et laissez moi un petit mail : je vous répondrai
avec plaisir !
|
En
Bref : |
DUREE
DE VIE
20/20 |
Cette
note est à prendre avec des pincettes :
elle prend en compte l’éventualité (quand
même apparemment assez répandue) que vous
accrochiez : car si c’est le cas, vous
allez y passer plusieurs heures par jours
pendant plusieurs jours. Et peu de click-games
peuvent prétendre à une telle attractivité. |
GRAPHISMES
16/20 |
Les
graphismes sont travaillés, ça n’est pas à
remettre en doute. Cependant, ils manquent d’homogénéité
et sont parfois inégaux dans leur qualité. Ca
reste du très bon travail. |
REALISATION
18/20 |
Difficile
de noter un jeu qui a su si bien faire dans le
plus difficilement réalisable, et donner un
résultat si moyen dans ce qui semble le plus
simple : le réseau est presque
parfaitement géré, cependant la maniabilité
est, du moins au départ, assez
énervante : reste le gameplay original et
bien pensé, qui fait forcement pencher la
balance vers le très positif |
SONS
14/20 |
Les musiques sont variées et
bien appropriées, sans être pour autant
transcendantes. Les sons vous laisseront
indifférents. Bien mais pas top.
|
NOTE
16/20 |
Flannville
est sans doute un des jeux les plus surprenants
de la click-création, et cela même si d'autres
jeux multiplayers ont été réalisés
outre-manche sans qu'on s'en soit aperçu par
chez nous (SmileyHouse, par exemple) : si l’auteur
avait fignolé ce qui semble pourtant le plus
facile a réaliser, c’aurait été un must
intergalactique. Il reste une excellente
production internationale, qui comblera bon
nombre d’entres vous. |
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