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Images |
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Bonjour,
je suis le frère de Brigitte Bardot
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Ces
espèces de cannibales sont à la solde
du roi. Des agents infiltrés, en
quelques sorte.
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Héhé,
hum... Oui oui, je sais
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Ca
commence à se corser !
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Voici
le dernier niveau.. Le seul qui propose
un réel défi au joueur
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Le
chevalier Artchiball - Télécharger
Version
|
: |
1.0 |
Genre
|
: |
plates-forme |
Auteur
/ Mail |
: |
Gifs-world |
Site |
: |
gifs-world |
Taille |
: |
2,76 Mo |
Crée
avec |
: |
Multimedia
Fusion |
Testé
par |
: |
Cybergamer |
Date
du test |
: |
Le
08/01/2004 |
Sponsorisé
par la SPA, voilà le chevalier Artchiball,
combattant au grand cœur, parti dans cinq
niveaux tortueux, en quête des clés qui
libereront tous les animaux des cages où le
roi les a enfermé. Et il n’est pas
content !
Peu de temps après la démo du jeu, voici
la version complète qui pointe son nez, et
avec elle trois niveaux
supplémentaires ; de nombreuses
réjouissances sont au programme : sur
fond de musiques mignonnes, notre pieux
chevalier va devoir jouer des pieds, des mains
et de l’épée pour libérer de gentilles
bêtes à poil. Car l’histoire, très
" youpi j’aime les pâquerettes ",
est celle ci : un méchant roi d’un
pays inconnu a enfermé tous les animaux de
son royaume dans un but tout autant inconnu,
mais qui n’est apparemment pas très louable
(la soif de pouvoir, comme toujours). Un
gentil chevalier s’en scandalise, se rebiffe
contre son maître, et va risquer sa vie pour
libérer les pauvres bêtes terrorisées des
mains de leurs bourreaux : c’est ce
chevalier, le chevalier artchiball, que vous
incarnerez dans ce jeu de plates-formes.
Cependant, il ne va pas suffire de les
sortir de leurs cages ; pour les
libérer, il vous faudra trois clés :
ainsi, les stages seront composés de
plusieurs tableaux, et dans chacun d’eux
vous devrez dénicher les trois bouts de
métal pour avancer dans l’aventure, et si
vous le voulez bien vous pourrez en profiter
pour ouvrir ouvrir, la cage aux oiseauxxxxxxx..
hem. En sus, comme si ce n’etait pas assez
pénible de risquer le tour de rein en sautant
de plates forme en plates forme, de vilains
serviteurs de sa majesté viendront vous
mettre des épieux dans les roues, et il vous
faudra les assommer (et non les tuer, car ce
jeu est non-violent) pour atteindre les clés
promises. Tout un programme.
Après une introduction simplette mais qui
a le mérite de bien cadrer l’histoire (voir
de l’expédier, car cela n’est pas le plus
important) on peut entrer dans le jeu. Et là,
le premier coup d’œil ne peut être que
positif : c’est vraiment joli tout
plein ! Les décors de Gifs-World sont
réellement de qualité, de teneur assez
cartoon/gentil, bref dans l’esprit du jeu,
et les animations sont également de bonnes
factures bien qu’elles soient plutôt
limitées pour le personnage principal.
Cependant, rien de trop choquant, et le monde
dans lequel on évolue est plus que plaisant.
La prise en main est instinctive : deux
boutons, un pour sauter un pour jouer de l’épée,
et on saisit vite qu’il faut prendre les
clés et avancer de tableaux en tableaux.
Bref, que du bon à première vue.
Mais le concept étant aussi simple que l’est
la maniabilité, on peut craindre de très
vite se lasser : en effet, sauter,
assommer, ramasser des clés et sortir des
tableaux, on a plus l’impression de
travailler à la chaîne que de jouer à un
jeu. Bon, j’exagère un peu, mais le fait
est là : le gameplay ne se renouvelle
pas assez au fil des stages. Parfois, on tombe
sur des bonnes surprises, comme de nouveaux
pièges (des épieux par exemple) , mais elles
sont trop rares : les ennemis ne
relèvent pas le défi, puisqu’il n’y en a
que deux sortes et qu’ils ne sont pas a
appréhender différemment. Ils avancent
bêtement, se prennent des coups et ne
bronchent pas, on va finir par comprendre
pourquoi le chevalier veut délivrer les
animaux : à croire que ceux-ci sont
moins bêtes que les humains !
Cependant, ce serai mentir de ne pas dire
qu’on passe un bon moment : malgré le
gameplay trop limité, l’idée de base est
assez efficace pour tenir la route 30
Minutes.... Or, c’est approximativement la
durée de vie du soft ! Ca tombe assez
bien car si le jeu avait été vraiment
long, il aurai rapidement trahi ses limites.
Mais là, pendant cette moitié d’heure qu’on
passe en compagnie du chevalier, on s’amuse,
et on ne tiens pas trop compte de quelques
bugs restés ici et là, comme le fait qu’on
perde parfois deux points de vies au lieu d’un,
ou qu’on tue un ennemi au lieu de l’assommer :
de plus, notre promenade sera bercée par des
musiques qui sont de bonne qualité : la
première est particulièrement énervante,
mais celles qui suivent nous la font vite
oublier, car elles sont nettement mieux
choisies.
Au final, ce jeu avait peut-être de l’ambition,
mais je dirai qu’on ne pourra que le voir
comme un
" mini-jeu " : j’entends
par là, un jeu qu’on finit vite et qu’on
ne reprend pas ensuite, même si il est joli
et amusant et qu’on en gardera forcément un
bon souvenir. Mais n’est-ce pas là l’essentiel,
pour un créateur amateur ? Si c’était
le désir de Gifs-world, que je le
rassure : il a réussi.
|
En
Bref : |
DUREE
DE VIE
11/20 |
La
durée d’une bonne douche, d’un footing a
bonne vitesse, d’un apprentissage de leçon de
géo' : 30 minutes, a peu près. Bien mais
franchement pas top, même si c’est peut-être
ce qui sauve le jeu de la lassitude des joueurs. |
GRAPHISMES
16/20 |
Y’a
pas à dire, c’est mignon et harmonieux :
le style enfantin (gentillet, plutôt) sied bien
à l’ambiance général, au concept et au
scénario du Chevalier Artchiball. Ca manque
peut-être de renouvellement, mais la qualité
est là. |
REALISATION
12/20 |
Une
réalisation en demi teinte ; ce qui est
fait est (presque) bien fait, mais il reste que
le tout ne relève pas d’un tour de
force : le gameplay simpliste se paye le
luxe d’avoir quelques défauts, rares et
presque négligeables, mais présents quand
même. |
SONS
14/20 |
Une OST d’assez bonne
qualité : les musiques sont dans l’ensemble
bien choisies, et les sons sont présents à
chaque action et sont bien choisis.
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NOTE
13/20 |
Artchiball
le chevalier, c’est ce qu’on peut appeler un
" bon petit jeu " :
court et simple, mais de bonne qualité dans sa
réalisation globale. C’est propre, c’est
net et ça fait passer un bon moment, c’est
déjà pas mal ! |
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