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Images

 
l'écran titre, bien animé et relativement complet


Neutralisez le gars planqué dans sa niche à l'aide d'une grenade


AK47 VS AK47 !


Perché comme je suis, ces stupides soldats se laissent abattre comme des lapins


La jungle. Ce n'est pas une raison pour se prendre pour Stallone


Sur le toit, on aperçoit un sympathique comité d'accueil


Moi gros bourrin. Moi utiliser bazooka. 
Toi Boum !




 

  Tom Rockstone 4 : Révolution 
Version  : Preview
Sortie : Fevrier-mars 2004
Genre  : Zeb-Like
Auteur / Mail  : Gap Almasy 
Site  : aucun
Crée avec : The Games Factory
Testé par  : Cybergamer
Date du test  : Le 16/01/04
 

Introduction :
L'agent Rico fait décidément toujours autant d'émules : il ne passe pas deux mois sans que l'on voit un nouveau Zeb-Like sortir, toujours plus ou moins directement inspiré de l'agent le plus célèbre de la click francophone. Tom Rockstone est de ceux-là, et ne s'en cache pas : Voici donc un 4ème volet de cette série qui avait du mal à vraiment se démarquer des autres productions... Y parviendra-t-elle avec ce nouvel opus ? Quelques éléments de réponses ci-dessous...

Tyler, le fils de Tom Rockstone, s'est vraiment fourré dans un sale plan : il semble bien qu'on en veuille à sa réputation ! Alors qu'il arrivai dans une rame, un type juste à côté de lui se jette sous le métro, et voilà les policiers (mais est-ce vraiment des policiers ?) qui, le présumant coupable d'homicide, le prennent en chasse. La cassette de la vidéosurveillance a, elle, mystérieusement disparue... Décidément, tout porte à croire à un coup monté.

Voilà comment commence Tom Rockstone 4 : Révolution, où vous incarnerez non plus l'agent Tom mais bien son fils Tyler. Au menu du jour, près d'une dizaine de niveau dans la version Preview que j'ai pu essayer, ce qui représente selon l'auteur moins de 70 Pourcents du jeu final. A cela s'ajoute un arsenal important, et de nombreuses Scènes "outgame" qui feront le lien entre les différents stages, vous permettant ainsi de suivre mieux le scénario, pas mal ficelé, de ce nouvel opus. Bref, tout ça semble bien appétissant.

Mais on se rappelle encore des trois opus précédents de la série, qui, s'ils n'étaient pas mauvais a proprement parler, peinaient du moins à se démarquer en quelques points des célèbres aventures du héros de Pungman, L'agent Rico. Même ambiance, même gameplay (en moins bien !) et des scénarios du même tonneau. Bref, on avait plus l'impression de jouer à un doublon qu'à un vrai nouveau jeu. 

Or, on ne peut pas dire que ce Tom Rockstone 4 sorte réellement des sentiers battus : la mise en scène (une vidéo en petit écran, un stage en grand écran, une autre vidéo et ainsi de suite) a été conservée, et si le gameplay a, lui, évolué, il reprend quand même beaucoup de choses qui datent un peu... Tom Rockstone puisant même dans les mauvais côtés de son modèle, à savoir des graphismes qui s'entêtent à ne pas devenir originaux : on devra encore dans cet opus se contenter des éternelles librairies, quoique remaniées et mélangées, avec quelques fonds ou décors pris ailleurs que dans ceux proposés par TGF.

Cependant, si le titre manque d'innovations nettes et d'audace, on remarque beaucoup de points positifs : Révolution, c'est exagéré ; Évolution, c'est approprié. Quid de nouveau sous le soleil ? Et bien tout d'abord, une visée qui passe à la souris, ce qui n'est pour déplaire à personne, le jeu étant bien plus maniable comme ça. De plus, l'arsenal dont dispose le héros a été considérablement augmenté et bonifié, avec 15 armes qui possèdent chacune une certaine personnalité : notons l'arrivée des grenades (particulièrement jouissives et pratiques) , d'un bon gros bazooka pour balayage efficace ou encore d'un sniper à balles transperçantes qui vous permettra d'occire plusieurs ennemis à la fois. Chacune de ces armes sera à trouver, ou à retrouver, au cours des stages, puisque vous commencerez la plupart sans artillerie valable : mais, pour aider le joueur, leurs balles seront illimitées, la seule limite d'utilisation résidant dans le fait que vous devrez recharger une fois le chargeur vidé. Ce choix m'a semblé très judicieux, car cela évite une gestion laborieuse de ses munitions, mais oblige le joueur à user avec parcimonie de sa puissance de feu pour éviter de devoir recharger au mauvais moment : rechargement signifiera vulnérabilité, et il vous faudra regonfler votre arme dans des lieux sûres pour ne pas risquer une mort qui arrive bien vite.

Car c'est bien d'un Rico-like qu'il s'agit : fidèle à la tradition, le jeu se révèle particulièrement sévère, puisqu'une balle bien placée dans la tête (les zones d'impact sont gérées dans ce TR4) vous fera perdre presque toute votre vie. De ce fait, le jeu comme ses prédécesseurs interdit presque tout le temps les attaques "à la Rambo" , c'est-à-dire en fermant les yeux et en tirant partout sans arrêter de courir. L'aspect tactique prime donc, mais se révèle parfois assez limité : en effet, l'intelligence artificiel des ennemis n'est pas impressionnante. Vos adversaires seront le plus souvent aussi raide qu'un chêne, attendant la mort avec une abnégation digne des plus grands kamikazes orientaux : on pourrai comparer tout ça à une loterie ; une fois sur deux, l'ennemi ne vous tirera pas dessus si vous n'êtes pas dans son champ de vision, et ce même si vous commencez à le canarder. Mais parfois, bizarrement, il se révèle avoir des yeux sur les cotés de la tête (voir dans les pieds) puisqu'il vous repèrera alors qu'il se situe sur une plate-forme au dessus de vous ! Ainsi, l'aspect stratégique du soft se limite de lui même, et c'est un peu dommage car on aurai aimé se frotter à plus coriace : même la possibilité de tenir un ennemi mobile en joue (en appuyant plusieurs fois rapidement sur le clic droit de la souris) ne sauve pas la mise, puisqu'on l'oublie bien vite ; en effet, elle se révèle assez vite être plus un gadget qu'autre chose.

Malgré ces défauts, la durée de vie se maintient grâce à quelques passages assez ardus (notamment dans l'affrontement de boss teigneux qui donneront lieu aux affrontements les plus jouissifs) , et également grâce à un nombre de stages qui semble plus élevé que dans les précédents opus : à vue de nez, le jeu complet devrai en comporter entre 10 et 15, dont la plupart devront être recommencés plusieurs fois pour maîtriser leur architecture. Ces niveaux donneront lieu à la visite de différents environnement, allant de la ville à la jungle en passant par l'incontournable base secrète des vilains-très-méchants : les librairies sont toujours au rendez-vous, mais Gap Almasy les maîtrisent visiblement de mieux en mieux, avec en bon point une gestion de la perspective assez satisfaisante, et au final la cohérence graphique est appréciable et nous fait oublier l'aspect "déjà vu" des textures. La visite de ces paysages ne se fera bien sur pas sans une bande-son bien dans le ton, à savoir très "action" avec notamment quelques thèmes connus parmi lesquels le (trop) célèbre Mission impossible : la plupart des armes bénéficient en outre d'une symphonique bien à elles, et les détonations sonnent assez vraies. Bref, côté musique, c'est dans l'ensemble pas mal du tout.

Au final, si vous avez déjà joué aux Tom Rockstone ou aux Agent Rico, vous ne serez franchement pas dépaysés par ce nouvel opus : cependant, les innovations de fond se font suffisamment sentir pour que le plaisir de jeu s'améliore par rapport au précédent opus, avec tout ce qu'on y trouvai avant, mais en mieux. A côté des améliorations, ne nions pas quand même quelques innovations, parmi lesquelles je vous le rappelle des armes inédites, un système de gestion de celles-ci retravaillé qui bénéficie en outre d'une visée souris plus qu'appréciable, et en sus de nouvelles missions subsidiaires en dehors du classique mode aventure, qui vous proposeront de désamorcer une bombe ou encore de libérer un otage : en général, de simples prétextes pour nous donner un stage de plus... Mais qui s'en plaindrai ?


Conclusion :
Cette preview de TR4 : Revolution nous laisse présager un succès mérité à sa sortie, puisqu'il dépasse en qualité la plupart de ses modèles. Cependant, on reste un peu déçu par l'absence d'audace de l'auteur, qui aurai pu se mouiller un peu plus la chemise pour nous proposer un jeu qui, en plus d'être bon, aurai été vraiment original. Ce sera peut-être pour le cinquième opus !

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